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![\"Kity635_001\"](\"http:\/\/www.j-max.fr\/wp-content\/uploads\/2014\/05\/Kity635_001.jpg\")
<\/a><\/p>\nIl s’agit d’une petite R\/D 200mm pour 2cv. Dans son jus, issue des ann\u00e9es 80 (81?). Elle ne me fera pas regretter mon bon vieux tromblon en fonte, poussif, dangereux, mais toujours juste, que j’ai perdu en 2004 suite \u00e0 un d\u00e9g\u00e2t des eaux. En revanche, la Kity est une machine modeste, mais robuste et bien con\u00e7ue, qui constituera une honorable solution d’attente, bien plus supportable que mon ancienne Sino-Germanique Feider qui ne m’a jamais pleinement satisfait. La voici donc, fra\u00eechement rapatri\u00e9e, avec tout ce qui a \u00e9t\u00e9 conserv\u00e9 avec.<\/p>\n
Elle dispose du pied Kity, plut\u00f4t robuste, bien que bas, et de l’affuteuse de lames 642, bien pratique. La machine est compl\u00e8te et en bon \u00e9tat de fonctionnement, m\u00eame si elle r\u00e9v\u00e8le une longue p\u00e9riode d’inactivit\u00e9. Tout ce que vous voyez l\u00e0, a \u00e9t\u00e9 n\u00e9goci\u00e9 au prix de 270\u20ac, plus un peu de carburant pour faire les 60km me s\u00e9parant de la machine.<\/p>\n Premi\u00e8re alerte, en amont et en aval de l’interrupteur (d’excellente facture, impensable dans cette gamme \u00e0 notre \u00e9poque), le c\u00e2ble d’alimentation a frott\u00e9 \u00e0 deux reprises et est r\u00e9par\u00e9 au Chatterton. Si la gaine a \u00e9t\u00e9 perc\u00e9e, lest isolants n’ont pas \u00e9t\u00e9 touch\u00e9s. Je vais donc r\u00e9parer et conserver le c\u00e2ble d’origine. En revanche, je prendrai un soin particulier \u00e0 le fixer, de mani\u00e8re \u00e0 ce qu’aucun frottement ne puisse plus l’endommager. A de nombreux endroits, la corrosion est pr\u00e9sente, mais pas de mani\u00e8re dramatique. Les tables de d\u00e9gauchissage sont un peu ray\u00e9es et comportent quelques points de corrosion. \u00c7a et l\u00e0, un peu de corrosion sur les fixations, la visserie, bref, toutes les pi\u00e8ces non peintes. La peinture martel\u00e9e Kity a bien prot\u00e9g\u00e9 le reste. La table de rabotage est peut-\u00eatre la plus touch\u00e9e. Il faudra \u00e9galement traiter certaines pi\u00e8ces comme l’arbre, le centreur de la table de sortie… Sur la photo ci-dessous, on \u00e9value mieux l’\u00e9tat de corrosion de la table de rabotage. Le garde-lames est astucieux et de bonne facture. Toutefois, il n’a plus sa v\u00e9locit\u00e9 et devra la retrouver pour une bonne s\u00e9curit\u00e9. La partie m\u00e9canique, quant \u00e0 elle, est fonctionnelle, mais n’a pas connu de soins depuis longtemps. Les courroies n\u00e9cessitent un traitement si l’on veut les conserver en \u00e9tat, et un bon service sur l’ensemble (nettoyage – graissage) s’impose et lui fera le plus grand bien ! Vu de pr\u00e8s, l’affuteuse 642 r\u00e9v\u00e8le les 30 ans de la machine. Les guides de l’aff\u00fbteuse sont bien corrod\u00e9s, mais de mani\u00e8re assez uniforme. J’imagine qu’ils n’\u00e9taient pas chrom\u00e9s. Le porte-fers coulisse difficilement dessus. En revanche, la meule tourne sans jeu et les roulements sont \u00e9tonnamment fluides, comme neufs ! Aucun accessoire ne manque, j’ai m\u00eame le livret d’origine de la Kity 635 (tr\u00e8s complet)<\/a> les fiches de garantie des trois \u00e9l\u00e9ments (RD, pied, aff\u00fbteuse) ! Les carters sont en excellent \u00e9tat, par contre le collecteur est \u00e0 des ann\u00e9es lumi\u00e8re des standards actuels. Je devrais sans doute l’adapter ou le remplacer. L’ancien propri\u00e9taire de la machine m’a gracieusement propos\u00e9 un baril de lessive \u00e0 glisser en bout de collecteur sur les tables de d\u00e9gauchissage, id\u00e9al – selon lui – pour collecter les copeaux. J’ai d\u00e9clin\u00e9 poliment… Bon, c’est pas tout \u00e7a, mais avant de s’en servir, il y a un peu de boulot. Premier point, comme je ne suis pas un petit gabarit, le pi\u00e9tement est d\u00e9finitivement trop bas. Par ailleurs, je vais devoir beaucoup le manipuler lors de sa restauration. R\u00e9aliser une extension d\u00e9finitive aujourd’hui ne serait pas une bonne id\u00e9e. J’attendrai d’avoir quelques heures sur la machine pour bien \u00e9valuer la hauteur id\u00e9ale. Donc je vais bricoler une solution temporaire, \u00e0 l’aide d’un bout de profil\u00e9 hors d’\u00e2ge, qui se bio-d\u00e9gradait patiemment dans le jardin \u00e0 notre arriv\u00e9e… J’ai pass\u00e9 dessus un phosphatant. Il est sec au toucher et va noircir peu \u00e0 peu, convertissant la rouille. Vu l’\u00e9tat de corrosion avanc\u00e9e du profil\u00e9, ce sera beaucoup plus r\u00e9sistant et \u00e9pais qu’une peinture ! J’ai r\u00e9alis\u00e9 un per\u00e7age puis un lamage pour les rivets \u00e0 sertir qui vont solidariser ces traverses sur le pi\u00e9tement. Puis des avants-trous ont \u00e9t\u00e9 perc\u00e9s pour la fixation de quatre roulettes de r\u00e9cup\u00e9ration. Les photocopieurs sont lourds et l’on trouve souvent des roulettes tr\u00e8s convenables dessus. Pas de frein, \u00e9videmment, mais je ne suis pas exigeant \u00e0 ce point pour les solutions temporaires. Je vais sertir les \u00e9crous avec le petit accessoire bleu \u00e0 monter sur visseuse (10Nm minimum), qui permet de sertir tr\u00e8s vite, sans faux alignement, le tout pour moins de 50\u20ac. Quand on voit le prix des pinces \u00e0 sertir (+-200\u20ac) le choix est vite fait ! Le pi\u00e9tement sera fix\u00e9 par des BTR inox (car j’en ai sous la main), et les roulettes seront fix\u00e9es par des vis auto-per\u00e7ante (car j’en ai aussi sous la main). En quelques coups de visseuse, l’affaire est r\u00e9gl\u00e9e… Ne reste plus qu’\u00e0 fixer les traverses sous le pi\u00e9tement. Ey voil\u00e2\u00e2 (comme disent les am\u00e9ricains). C’est moche, c’est pas formidable, mais \u00e7a suffit. Hum, pourvu que je n’ai pas trouv\u00e9 fortuitement une hauteur convenable, car sinon je serai tent\u00e9 de laisser cela en l’\u00e9tat plus longtemps qu’il faudrait ! Par contre, je vis tr\u00e8s mal cette verrue d’agglom\u00e9r\u00e9 qui d\u00e9borde loin derri\u00e8re le pi\u00e9tement. C’est d\u00e9finitivement laid, m\u00e9diocre, peu pratique et encombrant. Si j’avais un autre moteur fonctionnant au bon r\u00e9gime, je ferais une affuteuse \u00e0 part. L\u00e0, je ne sais pas comment \u00e7a va finir, mais cet agglom\u00e9r\u00e9 vit ses derni\u00e8res heures, c’est s\u00fbr !<\/p>\n Je consacre ensuite pas mal de temps sur le moteur, pour des choses difficilement montrables. En effet, j’avais un bruit de fonctionnement que j’assimilais \u00e0 un bruit de roulement. Une fois le moteur d\u00e9pos\u00e9, je me suis rendu compte qu’il y avait du jeu entre l’axe et la poulie. Cette derni\u00e8re avait \u00e9t\u00e9 mont\u00e9e \u00e0 la graisse (?!?). Une fois la poulie tomb\u00e9e, le moteur s’est av\u00e9r\u00e9 silencieux, sans aucun point dur dans la rotation, ni aucun jeu dans l’arbre que ce soit axial ou avant-arri\u00e8re. Un bon point. Vu l’\u00e9tat des fers (-10mm) la machine a tourn\u00e9. Le moteur est donc d’excellente qualit\u00e9.<\/p>\n J’ai donc remont\u00e9 la poulie et la clavette \u00e0 la Loctite 638, en v\u00e9rifiant le jeu au comparateur. Ne disposant pas d’autre moteur \u00e0 3000 tours, j’ai choisi de d\u00e9porter l’affuteuse sous la machine. Elle est cal\u00e9e sur une plaque de Betonex 18mm. J’ai sur-\u00e9lev\u00e9 la meule de 10mm car elle passait \u00e0 moins de 2mm des coulisses du porte-fer, ce qui m’a sembl\u00e9 un peu proche. Par ailleurs, la coulisse sup\u00e9rieure collectait trop de limaille fondue. Ce point est r\u00e9gl\u00e9. La courroie de 1060x20mm d’origine d\u00e9portant trop l’affuteuse, je l’ai positionn\u00e9e au plus pr\u00e8s du centre. J’ai cal\u00e9 la distance sur une courroie de distribution de r\u00e9cup\u00e9ration. Bien qu’elle fasse 30mm de large, une fois retourn\u00e9e, dents \u00e0 l’ext\u00e9rieur, elle est tout \u00e0 fait id\u00e9ale pour cet usage. A noter que mon super-d\u00e9tergent, a aussi super-effac\u00e9 l’\u00e9tiquette de l’affuteuse. N’\u00e9tant pas (du tout) convaincu par la praticit\u00e9 du r\u00e9glage par papillons du syst\u00e8me de coulisses, Ceci \u00e9tant fait, je peux passer \u00e0 la r\u00e9novation de la d\u00e9gauchisseuse proprement dit. Malgr\u00e9 son \u00ab\u00a0bon \u00e9tat\u00a0\u00bb apparent, je vais passer plus de trente heures dessus. M\u00eame moi qui ais une bonne pogne, il faut forcer car la mont\u00e9e de la table d’entr\u00e9e est gripp\u00e9e. Une fois le nez dessous, la barre de serrage est archi-rouill\u00e9e, tout comme les coulisses en acier. Je commence donc par passer un d\u00e9-rouillant chimique sur tous les \u00e9l\u00e9ments touch\u00e9s. Et il y en a ! Mon bidon de Deox Gel de ches Bilt Hamber (un d\u00e9soxydant chimique) y est presque pass\u00e9 ! Des brise-copeaux, qui profiteront, comme toute la visserie d’un bain \u00e0 80\u00b0C de d\u00e9graissant industriel, \u00e0 la table de rabotage qui aura besoin d’un bon quart de litre de D\u00e9ox. Mais aussi toutes les coulisses, l’arbre, les rouleaux d’entrainement, certaines poulies, les tiges filet\u00e9s… Beaucoup de rouille \u00e0 \u00e9radiquer ! Pendant que les bains et produits agissent, je sacrifie \u00e0 quelques obligations familiales. Mon fils de huit ans a cass\u00e9 son \u00e9p\u00e9e en bois. Il r\u00e9clame une nouvelle Excalibois depuis quelques jours. Je pends une petite heure pour travailler un bout de Teck. Choix judicieux, car elle sera oubli\u00e9e souvent dans le jardin. Je d\u00e9toure vite fait la garde et l’\u00e9p\u00e9e \u00e0 la scie \u00e0 ruban, puis r\u00e9alise quelques trous techniques et d\u00e9coratifs. Enfin, j’adoucis les courbes et profile la lame au lapidaire. Une mortaise au ciseau, deux chevilles dans les chutes et le tour est jou\u00e9. Pour la prot\u00e9ger un peu et pour le look, elle aura une couche d’Huile de Bois de Chine. Il est ravi et moi aussi, je vais pouvoir retourner \u00e0 la Kity. Place au nettoyage de la table d’entr\u00e9e, du guide et des carters… Le collecteur de copeaux est bien piqu\u00e9. De toute mani\u00e8re, il va falloir que j’\u00e9tudie un syst\u00e8me de collection plus efficace et plus actuel. Quelques d\u00e9cilitres de nettoyant et d\u00e9graissant plus tard, \u00e7a a meilleure mine. Il y avait, par endroits, plus d’un centim\u00e8tre de graisse crasseuse et hors d’\u00e2ge. C’est plus net ainsi. Les rouleaux d’entrainement sont bien revenus et l’arbre encore mieux. Le D\u00e9ox a eu raison de toute trace de corrosion. Je nettoie d’abord les courroies \u00e0 l’aide d’un d\u00e9tergent toutes surfaces (Premium Blue APC)<\/a> puis je les nourris un peu avec un conditionneur pour caoutchouc (Einszett Gummi Plfege)<\/a>. Enfin, je les d\u00e9graisse \u00e0 l’alcool Isopropylique (en quincaillerie ou en pharmacie). Je peux remonter la transmission. Elle m’a donn\u00e9 du fil \u00e0 retordre, cette transmission ! Il a fallu trouver le bon alignement entre le moteur et la R\/D, mais aussi la bonne tension, car sinon, la courroie sautait, ou frottait quelque part. Comme aucun syst\u00e8me d’alignement ou de tendeur n’est pr\u00e9vu, il faut faire des essais en d\u00e9pla\u00e7ant la machine dans tous les sens, en tapotant dans les angles avec un maillet. J’y ai pass\u00e9 deux bonnes heures ! Vivent les tendeurs, les poulies \u00e0 gorge, les courroies trap\u00e9zo\u00efdales ! Le graissage a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9 \u00e0 l’aide d’un lubrifiant enrichi au PTFE. Je ne suis pas m\u00e9content non plus de ma barre de serrage de table mobile, qui a \u00e9t\u00e9 d\u00e9soxyd\u00e9e comme il faut, et que j’ai poli, puis cir\u00e9e, pour ne plus avoir le probl\u00e8me \u00e0 l’avenir. M\u00e9thode : Scotch Brite Marron, Gris, Blanc, puis polish m\u00e9tal Autoglym. J’ai laiss\u00e9 une grosse part du travail devant moi : la remise en \u00e9tat des tables de d\u00e9gauchissage et du guide. Vous vous souvenez de l’\u00e9tat de d\u00e9part de ce dernier ? Je commence donc par une bonne couche de d\u00e9rouillant chimique dessus. L\u2019\u0153il aguerri remarquera, une fois que le d\u00e9rouillant aura fait son action, que la corrosion \u00e9tait bien plus \u00e9tendue qu’on ne pouvait le penser au d\u00e9part. C’est tout l’int\u00e9r\u00eat d’une solution chimique. Elle traitera \u00e9galement l’invisible et les d\u00e9buts de corrosion. Seuls la chimie et l’\u00e9lectrolyse traitent en totalit\u00e9 la corrosion. Une demi-heure plus tard, je le rince. C’est terne, mais mais la base est d\u00e9sormais saine. Tant que la machine sera bien maintenue, la corrosion ne s’installera pas. Pendant son traitement, j’en ai profit\u00e9 pour remettre ne place les carters. J’ai mis des rondelles nylon pour limiter les vibrations, et j’ai remplac\u00e9 les \u00e9crous d’origine par des Nylstop. Ils n’auront ainsi pas l’occasion de se desserrer en cours de travail. Maintenant que la machine est toute propre, il est temps de la salir avec le polissage des tables et du guide, histoire de mettre de la limaille et du polish partout ! Je commence par un pon\u00e7age l\u00e9ger (sans aucun appui, c’est le papier qui travaille, je n’ai pas envie de gauchir mes tables) : P80 > P180 > P400 > P1200, puis polissage au Belgom Alu pour les tables et \u00e0 l’Autoglym M\u00e9tal Polish pour le guide. Polissage m\u00e9tal, donc avec une bonnette de laine, bien s\u00fbr. Ci dessous, la table la plus proche est polie, la plus \u00e9loign\u00e9e n’a \u00e9t\u00e9 que ponc\u00e9e. Les deux polies, c’est d\u00e9j\u00e0 mieux ainsi, et m\u00eame sans cire, l’eau perle sur la surface et \u00e7a glisse d\u00e9j\u00e0 fort. Notez que l’op\u00e9ration a \u00e9t\u00e9 tr\u00e8s respectueuse de la surface, car le micro-rainurage de la table est toujours pr\u00e9sent. Op\u00e9ration identique \u00e0 l’exception du polish adapt\u00e9 \u00e0 l’acier pour le guide, et je peux passer au r\u00e9glage de l’ensemble. Je vais d’abord r\u00e9gler la table de sortie au comparateur par rapport \u00e0 l’arbre. Il n’y a pas beaucoup d\u2019\u00e9cart \u00e0 la base, pourtant je vais tout de m\u00eame descendre autour de 2\/100e sur la largeur de la table. Ensuite, je vais r\u00e9gler la table d’entr\u00e9e de niveau par rapport \u00e0 la table de sortie. D’abord au comparateur pr\u00e8s des fers, puis sur toute la longueur \u00e0 l’aide d’une r\u00e8gle de m\u00e9canicien Veritas. Pas de photos des op\u00e9rations, d\u00e9sol\u00e9, c’est une op\u00e9ration laborieuse \u00e0 faire et qui demande toute votre concentration. Par ailleurs, \u00e7a apprend, entre autres, la patience… Bonne nouvelle, je vais pouvoir utiliser deux bouches de sortie 100mm de chez Axminster pour r\u00e9aliser mes collecteurs \u00e0 copeaux. La premi\u00e8re a juste \u00e9t\u00e9 adapt\u00e9e aux angles pour s’appliquer quasi id\u00e9alement \u00e0 la bouche de rabotage. J’ai mis un joint pour la maintenir en place. A l’autre extr\u00e9mit\u00e9 de la bouche, une petite porte de contreplaqu\u00e9 de 4mm clos l’espace. C’est plut\u00f4t efficace et, s’il faut passer un coup d’aspi dans les coins en fin de s\u00e9ance, 95% des copeaux sont collect\u00e9s et le reste campe dans la machine et ne vole pas dans l’atelier. Pour conclure la r\u00e9novation, voici le collecteur de rabotage que j’ai r\u00e9alis\u00e9. La bouche d’entr\u00e9e des copeaux fait 200x40mm ce qui \u00e9quivaut \u00e0 7854mm\u00b2 soit la surface du diam\u00e8tre d’aspiration de 100mm, il n’y a donc aucune perte d’aspiration. Finalement, j’ai pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 conserver le collecteur Kity qui prot\u00e8ge bien l’arbre. Malheureusement, on ne peut plus l’ins\u00e9rer si l’on y greffe une extension. L’extension est donc mobile, elle se coince dans le collecteur d’origine.\u00a0 C’est bien moche, mais tout \u00e0 fait efficace.<\/p>\n Je me suis fait une s\u00e9ance de rabotage cet apr\u00e8s midi. Finalement, je suis ravi de la machine, qui est une bonne petite machine travailleuse et pr\u00e9cise. Un r\u00e9gal. J’ai pass\u00e9 des longueurs de 2500mm avec des r\u00e9sultats tr\u00e8s probants. En revanche, les fers sont d\u00e9j\u00e0 marqu\u00e9s m\u00eame s’ils coupent toujours correctement. C’est un peu t\u00f4t pour des fers fra\u00eechement affut\u00e9s, surtout que je n’ai rabot\u00e9 que de l’\u00e9pic\u00e9a, pour \u00e0 peu pr\u00e8s 20ml sur quatre faces, et de petite sections : 40x40mm et 48x35mm. Je vais acheter un nouveau jeu de fers HSS neufs, en esp\u00e9rant qu’ils tiennent mieux.<\/p>\n A la demande d’internautes, voici quelques clich\u00e9s pour expliquer la m\u00e9thode de r\u00e9glage de la machine. Tout d’abord, chaque table se r\u00e8gle par deux rang\u00e9es de trois \u00e9crous, situ\u00e9s de part et d’autre de la machine, proche du point d’assemblage des tables. Pour la hauteur, il faut d\u00e9visser les 6. une fois la hauteur r\u00e9gl\u00e9e, vous pouvez taquer les deux \u00e9crous les plus proches de l’arbre, ils serviront de pivot pour r\u00e9gler l’inclinaison des tables. Ceci est g\u00e9n\u00e9rique pour les tables d’entr\u00e9e et de sortie. Il faut commencer par la table de sortie, qui est fixe. Pour r\u00e9gler la hauteur, il vous faut un comparateur et une base (\u00e0 partir de 40\u20ac les deux). Vous prenez la mesure au points hauts de l’arbre, d’un c\u00f4t\u00e9, puis de l’autre. Il faut r\u00e9gler la hauteur de la table de mani\u00e8re \u00e0 obtenir une mesure identique en tous points de l’arbre. Ici, j’obtiens moins de 1\/100e (ce qui est excellent pour du bois, m\u00eame 1-2\/10e suffiraient) : C’est aussi le bon moment pour v\u00e9rifier que votre arbre n’a pas de faux-rond. Positionnez le comparateur sur le point haut de l’arbre, et faites tourner l’arbre doucement, en v\u00e9rifiant que la mesure ne varie pas, ou tr\u00e8s peu. Du faux-rond, c’est des vibrations, une usure pr\u00e9matur\u00e9e des roulements, un risque de desserrage, ce peut \u00eatre tr\u00e8s probl\u00e9matique. Mon ancienne chinoiserie avait presque 1\/10e ce qui est encore acceptable, mais \u00e0 surveiller.<\/p>\n Maintenant que la table de sortie est r\u00e9gl\u00e9e, taquez l\u00e0 (bloquez-l\u00e0 en serrant la boulonnerie). Relevez la table d’entr\u00e9e au point z\u00e9ro de l’indicateur de passe. Pour r\u00e9gler la table d’entr\u00e9e, vous avez besoin d’une r\u00e8gle de r\u00e9f\u00e9rence ou r\u00e8gle de m\u00e9canicien, assez longue pour couvrir les deux tables, et d’un jeu de piges en lamelles. Une r\u00e8gle alu ou un niveau de ma\u00e7on ne sont pas assez pr\u00e9cis pour ce travail. En plus du comparateur, \u00e7a commence \u00e0 faire un budget, mais d\u00eetes-vous que c’est utile pour toutes les machines, et que vous les garderez toute votre vie. Prenez votre lamelle la plus fine (photo du centre, ici 0.05mm), s’il n’y a pas de jeu, elle ne pourra se glisser sous la r\u00e8gle.<\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n
\nLa poulie est d’excellente facture, avec moins de 1\/100e de faux rond. Quasi parfaite quoi.
\nL’ensemble moteur-poulie a \u00e9t\u00e9 nettoy\u00e9 puis remis en place. Vu que le pied en t\u00f4le est un v\u00e9ritable amplificateur, j’ai mont\u00e9 le moteur sur silent-blocs. Ainsi on entendra qu’un l\u00e9ger bruit de transmission, et surtout les fers sur le bois !<\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n
\nj’ai pens\u00e9 \u00e0 un syst\u00e8me simple et accessible pour r\u00e9gler la distance fer-meule. Il s’agit tout simplement de deux \u00e9querres par c\u00f4t\u00e9, avec un \u00e9crou captif (toujours un \u00e9crou \u00e0 sertir, mais de 6mm cette fois). J’ai prolong\u00e9 le filetage de deux BTR jusqu’\u00e0 la t\u00eate, et j’ai mis un \u00e9crou et un contre-\u00e9crou pour maintenir la BTR en position. Il suffit de b\u00eatement visser ou d\u00e9visser pour s\u2019approcher ou reculer de la meule. Finalement, le syst\u00e8me de vis est judicieux car les avances doivent se faire \u00e0 un seizi\u00e8me de tour pr\u00e8s ! Autant dire qu’avec les papillons par dessous, difficile d’\u00e9viter d’avoir des fers gauches.<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n
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\nLe guide parall\u00e8le n\u00e9cessite des soins plus s\u00e9rieux, je m’en occuperai au moment du surfa\u00e7age n\u00e9cessaire des tables.
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